Saissac est situé dans le Cabardès sur le Lampy et la Rougeanne, au nord du département de l'AUDE, sur les contreforts de la Montagne, à 467 m d'altitude. Le village est situé sur un balcon naturel qui domine la gorge de la Vernassonne et aussi toute la plaine audoise de Carcassonne à Castelnaudary (plaine du Laurgeais).
la tour Carrée à l'entrée du Village..
Au fil de notre promenade nous avons découvert dans le village plusieurs lavoirs et une fontaine...
Située sur la place aux herbes où se déroulait le marché, la fontaine est datée de 1722. C’est la plus vieille fontaine connue sur le canton. Surmontée d’un boulet en marbre de Caunes-Minervois, elle est ornée d’un blason aux armes de la communauté de Saissac : une tour maçonnée. Le sol en calade permettait d’éviter la boue.
Jusqu’au milieu du XXème siècle, cette fontaine était un lieu très animé qui servait à la fois de point d’alimentation en eau pour les hommes et d’abreuvoir pour les bêtes. On y faisait même refroidir de la chaux vive… Les femmes s’y rendaient aussi pour laver leur linge car un lavoir était adossé à la fontaine. Elles se servaient du muret en granit pour poser paniers, battoirs, savon… La place aux Herbes et la fontaine ont été restaurées en 2003.
Situé en bas du village sur un éperon entouré de précipices, ce château du X°siècle défend et commande l'avancée sur la plaine. Ruine massive, tours carrées, pans de murs d'enceinte, donjon, échauguettes, tourelles, c'est un gros ensemble d'architecture militaire.
Construit entre 1889 et 1890, cet ensemble est unique sur le canton par la qualité de son architecture.
Le bassin est de forme ovale, couvert d’une charpente reposant sur deux colonnes de granit, elles-mêmes surmontées de chapiteaux. La croix marque l’emplacement d’une chapelle disparue, consacrée à Saint-Ignace et citée en 1641.
C’est à partir des années 1950 que se généralisent les destructions ou abandons de lavoirs.
Certes, ces édifices ne présentent pas toujours une architecture remarquable mais ils sont les derniers souvenirs de traditions populaires aujourd’hui disparues.
Ce lavoir couvert est situé sous la route et possède deux bassins hauts.
La hauteur des bassins facilitait grandement le travail de la lavandière, qui traditionnellement s’agenouillait au sol, simplement protégée par une rustique caisse en bois. Les bassins hauts apparaissent à partir du XXème siècle et leur réalisation est plus coûteuse car elle nécessite une tuyauterie surélevée, donc plus complexe.
Ce lavoir est couvert et dispose de deux bassins bas, où les lavandières s’agenouillaient pour frotter leur linge, toujours à l’eau froide !
Le premier bassin sert au rinçage tandis que le second est utilisé pour le savonnage du linge.
Afin que les animaux ne souillent pas l’eau, l’abreuvoir est placé à l’extérieur.
La construction de lavoirs-abreuvoirs, qui se retrouve fréquemment sur le canton, répond à des besoins domestiques aussi bien qu’agricoles.
Belle journée à tous !!!